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Culture



symphatisant Le 30-06-2017 par Ron Arnold
 

Les États-Unis financent des sciences douteuses et des peurs inexistantes


L'Agence de Protection de l'Environnement (APE) de Donald Trump est actuellement confrontée à un « tsunami au vitriol » en tentant d'assainir le marécage des activistes voyous qui réglementent sur la base de mensonges scientifiques et de menaces inventées, comme par exemple en déclarant polluant le dioxyde de carbone (CO2) qui, selon eux, rendrait la vie impossible sur notre planète.

Lorsque le président Trump a proposé de réduire de 1,6 milliard de dollars du budget de l'APE  initialement prévu à 8,1 milliards, les employés, criant à la « fin du monde », ont fait chanter le  Congrès par un gigantesque «donnant-donnant » : en représailles à la menace des emplois perdus et à la l'affaiblissement de leur influence politique, les survivants d' Obama se sont organisés pour saboter les réformes de Trump partout dans ce qu'on appelle « l'Etat profond » du pays.

La peur est palpable partout dans l'APE, où des fichiers de courriels secrets  révèlent d'importants abus de pouvoir, où des bureaucrates contrôlent de  manière quasi dictatoriale pratiquement tout ce qui touche aux «Eaux des États-Unis», y compris les canaux d'irrigation des terres agricoles et les bassins d'approvisionnement (Trump a aboli cette règle), et où des politiques qui ont conduit à la destruction de milliers de maisons et à la mort de milliers de personnes étaient systématiquement basées sur des interprétations «libérales» des lois fédérales et des recherches bidon qui ne tiennent pas la route face à tout examen critique.

Bien entendu, cette peur a aussi touché Francesca Grifo, membre de “l'Intégrité Scientifique Officielle” de l'APE, nommée par Obama, qui a précédemment supervisé le « programme d'intégrité scientifique de l'USI, « l'Union des Scientifiques Impliqués », (« un oxymore s'il en est selon la revue Forbes). Elle a ajourné la réunion des scientifique USI de l'APE, prévue cette année, dès que son groupe d'activistes conseils en environnement fut rejoint par des scientifiques indépendants approuvés par Scott Pruit, l'administrateur de l'APE.

Cette affaire Grifo et d'autres difficultés propres à l'APE ont caché un outrage scientifique gouvernemental beaucoup plus important: le scandale de 315 millions de dollars qui peut ruiner  le Département américain de la santé et des services sociaux (HHS). Ce scandale démontre avec force l'absolue nécessité des réformes de Trump.

En mars, le Comité de la Chambre de la Science, de l'Espace et de la Technologie a enquêté sur les Instituts nationaux de santé (NIH) de l'HHS et sur les 315 millions de dollars de subventions, financées par les contribuables, accordées depuis 1985 au groupe de recherche italien «  l'Institut Ramazzini ». Cette organisation est une académie scientifique "indépendante" axée sur la recherche sur le cancer dans les produits commercialisés. Sa production a fait l'objet d'une controverse pour sa fixation sur «la dangerosité des produits chimiques, des édulcorants artificiels et d'autres produits».

La première déclaration de Ramazzini, selon laquelle l'aspartame édulcorant était cancérigène, était largement diffusée par l'Autorité européenne de sécurité des aliments, par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et par les médias italiens. Sa publication de 2016 selon laquelle  le sucralose (Splenda) était lié au cancer, a provoqué des réactions similaires. Il n'est pas surprenant que les organismes gouvernementaux et scientifiques du monde entier l'aient longtemps critiqué pour avoir utilisé une science secrète et douteuse pour parvenir à des conclusions politiquement motivées.

En 2012, les scientifiques de l'APE ont identifié des divergences dans les résultats des études sur le méthanol menées par Ramazzini. Les plaintes semblables émises par l'APE en 2010 ont incité les sénateurs James Inhofe (R-OK) et David Vitter (R-LA) à dire que le travail de Ramazzini "impose un examen critique".

Une question demeure toutefois: qui à ouvert les caisses du Trésor public américain-  principalement sans appel d'offres - pour Ramazzini et sa filiale « Collegium Ramazzini », la coopérative de défense des scientifiques et des chercheurs, à la pompe à finances Ramazzini?

Les requêtes de l'Institut juridique de l'énergie et de l'environnement (E & E Legal) engagées au titre de la Loi sur la liberté d'information (FOIA), confirment que l'argent provient de l'Institut national des sciences de la santé environnementale (NIEHS) du HHS et du Programme national de toxicologie.

Depuis que la toxicologue-microbiologiste Linda Birnbaum est devenue directrice de l'un et l'autre en 2009, les deux organismes ont fourni 92 millions de dollars, dont un tiers du soutien des membres du Collegium Ramazzini. Elle est elle-même membre du Collegium Ramazzini. Une source crédible affirme que si Linda Braun a obtenu ce poste de directrice du NIEHS-NTP, c'est essentiellement partie parce qu'elle était prête à étendre la mission de l'agence aux effets sur la santé du changement climatique  sur la santé humaine alors que l'autre candidat à ce poste n'y était pas favorable.

Selon les documents publics, le NIEHS de Birnbaum a passé des contrats avec Ramazzini et ses filiales - à travers de multiples sociétés écrans - en maquillant les services rendus au titre de ces contrats et la façons dont ils avaient été préalablement arrangés.

Un autre membre de Ramazzini, le Dr Christopher Portier, un scientifique collaborateur principal pour le Fonds de défense de l'environnement anti-pesticide et un activiste anti-glyphosate bien connu, a travaillé pendant 32 ans pour une agence de l'HHS. Il a publié un rapport déclarant que le glyphosate herbacé commun (utilisé dans les herbicides Roundup) est cancérigène. C'était la seule étude parmi beaucoup qui a fait cette affirmation, mais les activistes l'ont utilisé pour demander l'interdiction de Roundup, qui est souvent utilisé conjointement avec des cultures génétiquement modifiées pour éliminer le besoin de désherbage et de labourage, réduisant ainsi l'érosion.

Le président du Collegium Ramazzini est l'ancien chercheur du NIH, le Dr Phil Landrigan, actuellement professeur au Mount Sinai Medical Center à New York. Selon les rapports, Linda  Birnbaum a collaboré avec le Dr Landrigan pour publier plus de deux douzaines d'études de Ramazzini dans le journal NIEHS, Environmental Health Perspectives. Landrigan a aussi bénéficié d'un financement important du NIEHS de Birnbaum, a déclaré l'Institut juridique E & E Legal.

Le comité de la Chambre des sciences, de l'espace et de la technologie poursuit l'assainissement du marécage de Ramazzini.

Suite à une lettre commune adressée au secrétaire Tom Price de HHS, le président Lamar Smith (R-Texas) et le président du sous-comité de surveillance Darin LaHood (R-Ill.), réclament les documents et la correspondance échangée entre Ramazzini et l'Institut National pour la Santé (NIH)

La lettre indiquait que le NIEHS de Birnbaum "a refusé de répondre aux demandes de [FOIA] réclamant les informations relatives aux contrats entre votre département, y compris le NIH et le NEIHS, et Ramazzini." Une source proche des protagonistes dit qu'un dialogue a été établi et qu'il progresse.

Les controverses peuvent se réanimer suite à de nouvelles allégations, disant qu'Aaron Blair, le scientifique qui a mené l'examen par le CIRC des risques liés au glyphosate, a délibérément caché les résultats des études sur quelque 89 000 travailleurs agricoles américains et les membres de leurs famille, concluant qu'il n'y avait aucun lien entre le Cancer et l'exposition au glyphosate. Sous la direction de Blair, alors que lui et son équipe pendant des années avaient apparemment ignoré des éléments de preuve qui contredisaient cette conclusion, le CIRC a constaté que le tueur d'herbe était «probablement cancérigène».

Le Collegium Ramazzini réfute fermement toute atteinte à son intégrité et à son infaillibilité. Son site web affirme que sa mission «est d'être un pont entre le monde de la découverte scientifique et les centres sociaux et politiques qui doivent agir sur les découvertes de la science pour protéger la santé publique». Cette autosatisfaction est elle un stratagème de pouvoir ou un subtile avertissement envers quiconque pourrait remettre en question ses arrangements de financement?

Dans son discours d'adieu de 1961, le président Dwight Eisenhower a prévenus des nuisances du  complexe militaro industriel et a inclus cette importante mise en garde finale:

«En ce qui concerne la recherche scientifique et les découverte qui en découlent, comme c'est notre devoir, nous devons également être attentifs au danger que la politique publique puisse elle-même devenir captif d'une élite scientifique-technologique. "


L'Administration Trump ou le Congrès peuvent-ils démêler du web d'aujourd'hui  le méfaits de l'élite scientifique et technologique et, plus important encore, empêcher nos politiques de santé et d'agriculture d'être motivées par des sciences douteuses, des peurs infondées, des études délibérément maquillées retenues et d'importants conflits d'intérêts potentiels?

Cela prendrait plus de temps que de labourer des montagnes de papier. Nous en apprendrions beaucoup plus par des témoignages publics faits sous serment.

Ron Arnold

Ron Arnold est un chercheur largement connu, chroniqueur et auteur de onze livres sur les questions environnementales et de politique publique. Il est chroniqueur au Washington Examiner, est vice-président exécutif du « Centre for the Defence of Free Enterprise »


Traduit de l'anglais par l'Alliance pour la souveraineté de la France

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Philippe de Villiers: « Je rêvais de retrouver la trace et l'image d'un Saint Louis à l'humanité sensible, un Saint Louis de chair, à figure humaine. Le temps, en l'élevant au-dessus de nos natures, lui a peut-être rendu un mauvais service. Il m'a imposé d'aller puiser aux sources les plus authentiques. Là où repose le trésor des paroles vivantes, laissées par les premiers témoins. Ceux qui ont vraiment connu le roi Louis IX, qui l'ont approché, accompagné depuis l'enfance jusqu'au trépas. J'ai remonté le filet d'eau vive. Je n'ai rien inventé. Ni les événements, ni les personnages, ni m&eirc;me l'insolite. Il m'a fallu plonger dans l'époque, en étudier la vie quotidienne dans ses moindres détails, sentir battre les passions, pour faire revivre un Saint Louis de notre temps. »

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