Maurice Hauriou déclare à ce sujet :
« l'État est une corporation à base territoriale. »
De fait, un Etat ne peut être que souverain à l'intérieur de ses frontières.
Parler d'un "
Etat souverain" c'est faire un
pléonasme
C'est aussi une mystification utilisée par les européistes dans les traités où ils parlent « d'Etats Membres » de l'Union européenne, alors que ces traités les ont dépouillés de tous les instruments de souveraineté qui justifiaient leurs qualification d'Etats.
Devenues des entités subordonnées à l'Etat européen, ces « membres » de l'Union ne sont plus des Etats et doivent être dénommés autrement, puisque, dès lors, l'Union ne peut être une fédération d'Etats.
Ils sont réduits au rang d'une « province », d'une « zone », ou d'une « surface » vaguement définies, puisque dépourvues de frontières contrôlées à leur périphérie, dont les régisseurs ne peuvent être que les exécutants dociles des décisions prises au sein des institutions de l'Union.
Un examen des organisations internationales existantes, montre que, dans l'univers, seule l'Union européenne dispose d'une telle structure supranationale avec, de surcroît, un exécutif non élu et un pseudo parlement privé de toute possibilité de proposer des lois.
Les citoyens de l'Union, doivent donc respecter de gré ou de force, et on voit que c'est le plus souvent de force, ces lois issues de l'Union (directives), sans qu'ils aient participé démocratiquement à leur élaboration.
Une telle situation de contrainte aboutit à l'instauration d'un Etat totalitaire dont le régime, odieux aux populations, conduira nécessairement à d'effroyables affrontements s'il n'y est pas mis un terme dans les meilleurs délais.
Le temps presse car tous les malheurs, je dis bien tous les malheurs, qui s'abattent aujourd'hui sur les membres et sur leurs peuples sont dus à leur appartenance à l'Union européenne.
Le temps est donc venu d'élaborer un corps de doctrine qui soit un référentiel pour tout gouvernement basé sur les principes souverainistes, propice à faire sortir des urnes, pour la conquête du pouvoir, une majorité de citoyens dont la préoccupation ne se limite pas à lutter uniquement contre les méfaits de la mondialisation, mais aussi à mettre en oeuvre toutes les réformes pertinentes audacieuses, indispensables et coordonnées pour redonner aux peuples d'Europe des Etats disposant chacun de tous les instruments de souveraineté dont ils ont été dépouillés contre leur volonté.
C'est à l'élaboration de ce référentiel que le cercle de réflexion constitué par « l'Alliance pour la souveraineté de la France » entend activement contribuer pour la France avec toutes les françaises et tous les français décidés à renouer avec la démocratie, la liberté, l'indépendance et la prospérité.
Bernard CHALUMEAU