L'alliance (ASF)

 

Société




Le mariage des homosexuels est voulu par l'UE…

Par Eléonore de Vulpillières

   Plusieurs résolutions du Parlement européen demandent aux États de l'Union européenne de mettre en place une législation pour en finir avec les discriminations à l'égard des couples homosexuels en termes d'union, de mariage civils ou d'accès à l'adoption et à la parentalité.

Par la résolution du 8 février 1994, le Parlement européen demande clairement aux États membres de mettre fin à « l'interdiction faite aux couples homosexuels de se marier ou de bénéficier de dispositions juridiques équivalentes », recommande de « leur garantir l'ensemble des droits et des avantages du mariage, ainsi qu'autoriser l'enregistrement des partenariats » et de supprimer « toute restriction au droit des lesbiennes et des homosexuels d'être parents ou bien d'adopter ou d'élever des enfants ».

 -  Dans la résolution votée le 5 juillet 2001, le Parlement européen recommande aux États membres de l'Union européenne « la modification de leur législation dans le sens d'une reconnaissance des relations non maritales entre personnes du même sexe ou de sexes différents et l'attribution de droits égaux à ces personnes » ainsi que « l'inscription à l'ordre du jour de l'Union européenne de la question de la reconnaissance mutuelle des relations non maritales reconnues légalement ».

-  Dans un rapport adopté fin 2002, le Parlement recommande « de reconnaître les relations non maritales, tant entre personnes de sexe différent qu'entre personnes du même sexe, et d'associer à ce type de relations des droits égaux à ceux qui découlent du mariage, tout en inscrivant à l'agenda politique la reconnaissance mutuelle des relations non maritales et du mariage entre personnes du même sexe ».

 -  Dans une résolution de 2003, le Parlement européen réitère sa demande « d'abolir toute forme de discrimination – législatives ou de facto – dont sont encore victimes les homosexuels, notamment en matière de droit au mariage et d'adoption d'enfants ». 

Nous pouvons partager ici un extrait du journal des AFC (associations familiales catholiques, clairement opposées au mariage gay), le n°144 novembre-décembre 2012, p.11, titré « La discrimination à l'égard des chrétiens en Europe ».

« En Europe, si la persécution est plus subtile (que le martyre, ndlr), elle n'en existe pas moins. Ainsi, le Parlement européen, avec le soutien actif d'élus français, condamne régulièrement les autorités ecclésiales pour “discours de haine”, concept visant à ramener le débat public à ce qui est considéré comme “politiquement correct”. Lorsqu'on affirme que la famille est fondée sur le mariage entre un homme et une femme, l'on peut, en effet, être considéré par les institutions européennes comme discriminatoire à l'égard d'une minorité. Autre exemple l'année dernière, où la Commission européenne omit de mentionner les fêtes chrétiennes dans un agenda distribué aux écoles (il y avait les fêtes juives, musulmanes, bouddhistes et sikhes). »


Parallèlement aux astreintes en justice (avec réparation financière pour préjudice moral) des autorités ecclésiales pour tel ou tel propos “homophobe” lorsqu'est défendue l'idée selon laquelle le mariage est par nature contracté entre un homme et une femme, les subventions (payées par les contribuables européens, dont bien sûr par les catholiques français qui s'opposent au projet de mariage étendu aux personnes homosexuelles défendu par le gouvernement) affluent pour les lobbies gays.

Alors que ces subventions sont coupées dans le même temps pour les régions, pour x ou y raison, la non-implantation des OGM vendus par la firme Monsanto peut constituer un motif suffisant pour la non-distribution de ces subventions.

En 2012, 995 000 € ont été alloué par l'Union européenne au groupe de pressionhomosexuelILGA (International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans And Intersex Association), l'Association internationale lesbienne, gay, bisexuelle, transsexuelle et intersexuelle – je reconnais n'avoir pas bien compris ce qui distingue les 2 dernières catégories mais enfin, passons…

« L'objet principal est d'
influencer la législation afin de garantir des droits aux homosexuels, particulièrement au niveau du mariage. » (mariage et adoption auxquels l'UE est favorable depuis 18 ans).

En 2012, la Fédération sportive européenne gay et lesbienne (EGLSF) a bénéficié d'une subvention de 160 000euros de la Commission européenne pour lutter contre l'homophobie dans le sport.

Mais enfin, direz-vous, pourquoi diable s'intéresser à la position de l'UE sur ce sujet ? Peut-être parce que celle-ci est à l'origine de 80 % des lois françaises, que nos députés nationaux se chargent promptement de convertir en droit français. S'ils ne sont pas assez prompts, la France doit verser des amendes à l'UE, par exemple dans le cas des OGM, 156 000 euros d'astreinte par jour de retard. Pour résumer, en 2012 donc, au moins 1.155 .000 euros ont été versés pour les associations homosexuelles. Je n'ai pas eu les moyens de savoir si d'autres subventions ont été versées à des associations similaires, n'ayant pas réussi à percer les arcanes du mode d'attribution occulte des subventions européennes. Mais pour faire bonne mesure, on pourrait se demander à combien se sont portées les subventions versées à l'Eglise catholique dans le même temps, ou à des associations catholiques. Malheureusement, il semblerait que le montant oscille autour de zéro euro. Détrompez-moi si je m'égare ! Mes recherches sur la question se sont révélées infructueuses. 

Cela ne fait pas un an que l'UE a une position favorable au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels, pas deux ans, pas dix non plus. Cela fait dix-huit ans.


….et les Etats-Unis

En cela, l'UE se montre une fois de plus en phase avec la position du gouvernement états-unien en la matière. En effet, est-il besoin de rappeler le discours d'Hillary Clinton, secrétaire d'Etat étasunienne, prononcé à Genève au Palais des Nations (le siège européen des Nations Unies) le 6 décembre 2011 ? Celui-ci dure 30 minutes (exclusivement sur le sujet des droits des homosexuels,).

Voilà le lien où vous pourrez lire le discours, sur le site du Département d'Etat des Etats-Unis, et visionner le discours prononcé par Mme Clinton devant 194 ministres des Affaires étrangères : http://www.state.gov/secretary/rm/2011/12/178368.htm

C'est au cours de ce type de réunions intergouvernementales que sont posées, précisées et développées les grandes orientations des Etats-Unis en matière de politique étrangère. Le discours a été pensé, mûri, préparé dans des cabinets pour être prononcé devant la quasi-totalité des ministres des Affaires étrangères du monde, dont évidemment, les ressortissants de pays où les droits des homosexuels ne sont pas respectés. Il a pour but de diffuser une pensée sur les droits de l'homme et d'amener les dirigeants des autres pays du monde à agir comme les Etats-Unis, qui leur montrent la voie à suivre.

Voici un extrait du discours :


« Certains ont émis l'idée selon laquelle les droits des homosexuels et les droits de l'Homme seraient séparés et distincts, mais en réalité ils ne font qu'un, ils sont les mêmes. (…) Les droits des homosexuels sont les droits de l'Homme, les droits de l'Homme sont les droits des homosexuels. »


Madame Clinton s'adresse à tous les ministres des affaires étrangères de 194 pays du monde. Elle dresse les priorités internationales des Etats-Unis d'Amérique. Elle aurait pu choisir le combat contre le racisme, la protection du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes (la question palestinienne par exemple), la lutte contre la corruption, la lutte contre le trafic d'armes, le projet de diminution des armes de destruction massive, le combat contre la faim dans le monde et contre la pauvreté, que sais-je encore ? Des dizaines de sujets d'envergure internationale étaient possibles.

Elle a choisi de parler une demi-heure des droits des homosexuels et dénoncer des violations des droits de l'Homme à ce sujet. En 2012, les Etats-Unis ont fait de ce combat leur priorité internationale (alors même que jusqu'en 2003 certains Etats considéraient l'homosexualité comme un délit, et qu'aujourd'hui sur 50 Etats, seuls 10 reconnaissent le mariage gay). L'UE est par conséquent sur la même longueur d'ondes. Et le gouvernement français aussi, par ricochet. Ainsi, il est intéressant de noter que les Etats-Unis, l'Union européenne et le gouvernement français sont en faveur du mariage gay. Par conséquent, il est complètement absurde de s'en prendre seulement gouvernement français. Celui-ci s'inscrit dans une mouvance occidentale, pilotée par les Etats-Unis et l'Union européenne, qui a pour mission d'uniformiser les lois dans les pays qui la composent.

Ses opposants peuvent tenter de faire entendre leur voix, mais il semble qu'on ait déjà choisi pour eux, et qu'aujourd'hui les lois sont faites en haut, à un niveau qui se situe bien au-dessus, comme pour tant d'autres sujets, de celui des députés français.

Eléonore de Vulpillières

Ci-après l'article 21 de la « Charte des droits fondamentaux de l'Union Européenne
Article 21
Non-discrimination

Est interdite toute discrimination fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, les origines ethniques ou sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques ou toute autre opinion, l'appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance, un handicap, l'âge ou l'orientation sexuelle.

Source: lebreviairedespatriotes.
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