L'alliance (ASF)

 

Environnement



Dr. Tim BallTom Harris Le 22-11-2017, traduit par les soins de l'ASF
 

#COP23
Avalanches alarmistes sur les dérèglements climatiques


Par le Dr Tim Ball et Tom Harris



  Manifestants à la COP23 le 4 novembre. Image via AFP par SASCHA SCHUERMANN  


Pendant toute la durée de la Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique qui s'est déroulée à Bonn, en Allemagne cette semaine, le monde a été soumis à l'avalanche habituelle d'informations catastrophiques au sujet du réchauffement climatique dues à l'activité humaine. L'ONU espère nous faire croire que les conditions météorologiques extrêmes, la fonte des glaces de la banquise et l'élévation du niveau de la mer vont bientôt empirer si nous ne cessons pas rapidement d'utiliser les combustibles fossiles qui fournissent plus de 80 % de l'énergie mondiale.

Bien entendu, il n'y a pour ainsi dire aucun élément probant pour soutenir ces informations alarmantes. Nous ne possédons tout simplement aucune donnée d'observations adéquates pour savoir ou pour comprendre ce qui s'est passé pendant les cent cinquante dernières années. Dans ces conditions, la prévision de conditions climatiques significatives futures est impossible.

Toutefois, la réunion de cette année aura été particulièrement intense, étant donné que la réunion fut présidée par la nation de l'île des Fidji dont le gouvernement a poussé au paroxysme les peurs du changement climatique.

Président de la conférence COP23 (23e réunion de la Conférence des Parties sur le changement climatique), le Premier ministre fidjien Frank Bainimarama, a appelé à "un engagement absolu pour atteindre l'objectif de 1,5 degrés". C'est l'objectif arbitraire et le plus rigoureux l'Accord de Paris. A l'appui de la position de Bainimarama, le site Internet COP23 / Fidji cite à plusieurs reprises les prévisions effrayantes du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).

Une prévision annonce que: "Le GIEC a récemment fait savoir que les températures augmenteraient d'une manière significative dans les régions du Sahel et de l'Afrique australe, que les précipitations diminueraient considérablement et que les tempêtes tropicales deviendraient plus fréquentes et plus intenses, avec une augmentation prévue de 20% de l'activité cyclonique."

Pour émettre des prévisions aussi désastreuses, le GIEC s'appuie sur des modèles informatiques basés sur des données et des formules censées représenter les conditions atmosphériques et refléter l'hypothèse que le dioxyde de carbone est le principal facteur du réchauffement planétaire et du changement climatique.

Cependant, nous n'avons toujours pas de «théorie du climat» complète et réalisable pas plus que de formules valables modélisant correctement le fonctionnement de l'atmosphère. Nous manquons également de données pour bien comprendre à quoi ressemblait la météo sur la majeure partie de la planète, même dans un passé récent. Sans une bonne compréhension des conditions météorologiques passées, nous n'avons donc aucun moyen de connaître l'histoire, ou l'avenir des conditions météorologiques moyennes, ce que nous appelons le climat.

Un ensemble important de données utilisées par les modèles informatiques cités par le GIEC est l'historique de la température moyenne mondiale «HadCRUT4» pour les 167 dernières années. Cela a été produit par le Centre Hadley et l'Unité de recherche climatique de l'Université d'East Anglia, tous deux basés au Royaume-Uni.

Jusqu'aux années 1960, les données de température HadCRUT4 étaient recueillies à l'aide de thermomètres à mercure situés dans des stations météorologiques installées principalement aux États-Unis, au Japon, au Royaume-Uni et dans l'est de l'Australie. La plupart du reste de la planète avait très peu de stations de détection de températures, et aucun des océans de la Terre (qui couvrent pourtant 70% de la planète) n'avait que quelques stations disparates séparées les unes des autres par des milliers de kilomètres. Les températures au-dessus de ces vastes secteurs vides étaient simplement «estimées».

Pire encore, les valeurs recueillies dans les stations météorologiques de cette grille éparse avaient, au mieux, une précision de +/- 0,5 degré Celsius (0,9 degré F), et souvent pas meilleure que +/- 1,0 degré Celcius. Valeurs moyennes d'une telle pauvreté à partir desquelles il est illusoire de pouvoir déterminer des conditions globales passées ou futures significatives - et  de toutes façons rien de suffisamment précis ou de valable utilisable dans la prise de décisions critiques de politique énergétique.

Les stations météorologiques de surface modernes sont maintenant équipées de thermocouples de précision pour mesurer les températures. Mais, à partir des années 1970, de moins en moins de données sur la température à la surface du sol ont été utilisées pour l'analyse des secteurs définis au titre de la  HadCRUT4. Cela fut fait à l'origine parce que les gouvernements pensaient que la surveillance par satellite pourrait prendre le relais de la plus grande partie de la collecte des données au sol.

Pourtant, les satellites n'ont pas montré le réchauffement que les militants du climat et leurs modèles informatiques avaient prévu. Alors, les bureaucrates ont fermé un grand nombre de  stations de détection de température de surface rurales plus froides, tandis que beaucoup de stations situées dans la vaste région glaciale de Sibérie étaient fermées pour des raisons économiques et autres. Il s'en est suivi que les données de température froide ont disparu des enregistrements plus récents – faisant apparaître ainsi des tendances de réchauffement artificiel, ce réchauffement justement que les alarmistes avaient prédit, souhaité et requis à des fins politiques.

Aujourd'hui, nous n'avons pratiquement aucune donnée sur environ 85% de la surface de la Terre, car il y a moins de stations météorologiques en activité que dans les années 1960.

Pour parler clair, cela signifie que la HadCRUT4 et autres calculs de température de surface effectués après les années 1980 n'ont aucun sens. En combinant ceci avec le manque de précision dans les données initiales comme exposé ci-dessus et avec le fait que nous n'avons presque aucune donnée à long terme au-dessus de la surface de la Terre, la conclusion est inévitable:

Il n'est pas possible de savoir comment ou si le climat de la Terre a varié au cours des cent cinquante dernières années. Les données sont donc impropres pour être introduites dans les modèles informatiques qui constituent la base des conclusions du GIEC.


Mais le manque de données de surface adéquates n'est que le début du problème. Les modèles informatiques sur lesquels repose l'angoisse du réchauffement climatique sont des constructions mathématiques qui requièrent aussi la saisie de données en altitude. Ces modèles divisent l'atmosphère en cubes empilés les uns sur les autres, typiquement avec le vent, l'humidité, la couverture nuageuse et les conditions de température connues à différentes altitudes. Mais nous avons actuellement encore moins de données en altitude qu'au sol et il n'y a essentiellement aucune donnée historique  en altitude.

Beaucoup de gens pensent que notre planète est scrutée par des satellites d'observation régulièrement répartis, fournissant des données presque partout dans le monde 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, bien plus précises que tout ce qui est déterminé par les stations météorologiques au sol. Mais ces satellites sont incapables de recueillir des données sur les pôles Nord et Sud, régions pourtant reconnues comme essentielles pour comprendre le réchauffement climatique.

De plus, la collecte des températures depuis l'espace n'a commencé qu'après 1979 et il faut 30 années de relevés météorologiques fiables pour générer un seul point de données valable sur un graphique climatique. Le fichier  des relevés satellitaires est donc beaucoup trop jeune pour nous permettre de tirer des conclusions utiles sur le changement climatique.

Pour conclure, nous constatons qu'il n'y a pas assez de données de toute nature -  températures terrestres, maritimes, des glaciers, de la glace des pôles, du niveau des mers, des conditions météorologiques extrêmes, du pH océanique et ainsi de suite - pour être en mesure de déterminer comment le climat actuel diffère de celui du passé et encore moins prévoir celui de l'avenir. Les prévisions climatiques du GIEC n'ont aucun lien avec le monde réel.

Sherlock Holmes a averti que « c'est une erreur capitale de théoriser avant d'avoir des données. Insensiblement, on commence à tordre les faits pour les rendre conformes aux théories plutôt que d'ajuster les théories en fonction des faits.»

Bien sur, Sir Arthur Conan Doyle écrivit cette citation célèbre dans la fiction. Mais elle s'applique parfaitement au débat sur le réchauffement climatique d'aujourd'hui, surtout lorsque les conclusions et les prévisions effrayantes du GIEC sont en cause. Bien sûr, cela n'empêchera pas Bainimarama et d'autres dirigeants de la conférence de citer la «science» du GIEC à l'appui de leurs mises en garde de la catastrophe climatique future.

Nous devrions utiliser ces faits pour les mettre en lumière et les embarrasser à chaque fois.

Docteur Tim Ball et Tom Harris.
- Le Docteur Tim Ball est consultant en environnement climatologique et ancien professeur de climatologie à l'Université de Winnipeg au Manitoba.
- Tom Harris est directeur exécutif de l' « International Climate Science Coalition » d'Ottawa, au Canada


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