L'alliance (ASF)

 

Environnement



T.Ball Le 13-07-2018 par T. Ball
 

Le GIEC :
Nulle institution au monde n'a jamais fait si peu  pour un prix aussi élevé.



Le Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'évolution du Climat (GIEC) et les personnes qui ont organisé la structure qui dirigeait leurs recherches ont constamment manipulé les données et les méthodes afin d'en prédéterminer les résultats. Cela a commencé avec la définition du changement climatique qui leur a été attribuée  à l'article 1 de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). Cela nécessitait  de surestimer de déformer la quantité de CO2 atmosphérique actuelle et celle ayant existé dans le passé. Cela impliquait aussi une fausse représentation de son mouvement à travers le soi-disant cycle du carbone.

Vous pouvez examiner n'importe quel segment du cycle du carbone qu'ils montrent dans la figure 1 (leur figure 6-1, cinquième rapport d'évaluation) et aucun de ceux-ci n'est basé sur des mesures réelles, c'est-à-dire sur des données réelles; ce ne sont que des estimations qui ne peuvent même pas être considérées comme des suppositions éclairées.

Schéma simplifié du cycle du CO2

Figure 1

Comme ils expliquent :

Les chiffres représentent la masse du réservoir, également appelée «stocks de carbone» dans PgC (1 PgC = 1015 gC) et les flux annuels d'échange de carbone (en PgC yr-1)

Ils devraient nous dire que chaque chiffre est une estimation très grossière biaisée pour soutenir leurs affirmations d'une hypothèse non prouvée que le CO2 humain cause le réchauffement climatique (AGW). Ils devraient fournir un avertissement audacieux qu'ils n'ont aucune mesure réelle de quoi que ce soit, il n'y a pas de données réelles. Ils fournissent qu'un vague avertissement comme Encadré 2.1 «Incertitude dans les enregistrements d'observation» dans le chapitre 2 du « Rapport de base de la science physique », mais c'est trompeur et détourne du vrai problème.

La grande majorité des observations météorologiques passées et présentes n'ont pas été faites pour surveiller l'évolution du climat.

Ainsi, même les données météorologiques sont inadéquates ou inappropriées. Le GIEC devrait donc dire aussi que pratiquement aucunes des autres données n'existent.

Les valeurs en gras représentent la masse estimée du réservoir et les flux d'échange pour la période antérieure à l'ère industrielle (1750). C'est en soi ridicule. Même aujourd'hui, nous n'avons aucune idée des réserves de combustibles fossiles. L'Arabie saoudite a toujours refusé de divulguer le niveau de ses réserves.

On pourrait penser que les gens qui ont profité de la masse d'informations du document  « Croissance limite », auraient compris, avec leur histoire de «peak oil» ratée, qu'on ne peut s'appuyer sur aucune statistique globale de ces ressources.

Au sein de ma classe de géopolitique, j'ai proposé à mes étudiants le projet standard consistant à déterminent la quantité de réserves de combustibles fossiles disponibles au Canada et dans le monde. Ils furent stupéfaits par les différences d'évaluations qu'ils obtenaient les uns et les autres.

Quand vous voyez que les deux estimations supposées les plus précises de la population mondiale (le recensement américain et l'ONU) diffèrent de près de 6 millions de personnes (estimation 2011), vous prenez conscience du problème. Les estimations dont nous disposons aujourd'hui ne sont pas plus précises que celles dont nous disposions il y a 268 ans. Mais les gens du GIEC nous affirment, avec un degré de certitude effrayant et totalement injustifié, qu'ils savent quelle était la température globale en 1750…

Je ne regarderai qu'un segment du diagramme intitulé « Végétation » et « Sols ». Je défie quiconque de donner, même à 20% près, une estimation de l'étendue des forêts mondiales en 1750. Pourtant le GIEC peut le dire ! Il peut le dire !

Le réservoir de la biosphère terrestre contient du carbone dans les composés organiques présents dans la biomasse vivante de la végétation (450 à 650 PgC, Prentice et al., 2001) et dans les matières organiques mortes dans la litière et les sols (1500 à 2400 PgC Batjes, 1996).

Souvenez vous, c'était proche du nadir du petit âge glaciaire : mes recherches pour le Canada central, basées sur des cartes précises, ont montré que la limite des arbres à la lisière nord de la forêt boréale a parcouru 200 km entre 1772 et 1972. C'est-à-dire un mouvement de 1 km par an dans l'un des environnements les plus difficiles du monde. Ce qui représente un apport massif de biomasse à ce type de végétation.

L'un des grands paradoxes naturels est que la forêt tropicale existe sur les sols les plus pauvres du monde. Comprendre pourquoi cela se produit souligne pourquoi les affirmations du GIEC sont si fausses. La plupart des gens savent qu'il existe deux classifications de base des arbres, les conifères à feuillage persistant, et les feuilles caduques, sans feuilles. La forêt tropicale est tout à la fois. Ce n'est jamais sans feuilles, mais les feuilles tombent tout le temps et sont constamment remplacées. Sans cette condition, la forêt ne pourrait pas exister. Le climat a une précipitation annuelle de 2000 mm ou plus et des températures moyennes toute l'année entre 20 et 30 ° C.

Ces conditions lessivent littéralement le sol de la plupart des minéraux qu'il contient, ne laissant que du fer et de l'aluminium. Ce sont les sols de latérite rouge des régions tropicales (Figure 2). Des sols qui, s'ils sont exposés par l'enlèvement de la végétation, s'érodent rapidement sous la forte pluie ou font durcir le fer sous le soleil tropical.


Latérite fig2


Figure 2: Latérite

Fondamentalement, la forêt tropicale existe parce qu'elle se perpétue. Les feuilles tombent continuellement et pourrissent rapidement pour devenir des nutriments pour l'arbre. Les deux plus grandes sources naturelles de CO2 sont les océans et la végétation en décomposition, la «matière organique morte» du GIEC. Il y a une analogie dérangeante avec le processus du GIEC dans cette séquence : il produit les données pourries sur lesquelles il se perpétue lui aussi.

Les gens des forêts tropicales pratiquent une agriculture unique qui s'inscrit dans processus, «couper et brûler». Ils nettoient une petite zone et brûlent la quantité de matériau suffisante pour quelques années de culture. Ils abandonnent alors cette zone pour permettre la régénération du sol grâce à la petite quantité de matière organique laissée derrière eux. Au 20ème siècle, trois tentatives pour créer une agriculture à grande échelle dans les forêts tropicales humides ont échoué principalement en raison de l'ignorance du principe de refertilisation des sols.

La première tentative fut celle d'Henry Ford de faire pousser des hévéas dans des plantations au Brésil. Il s'est centré sur une communauté appelée Fordlandia. Le second échec, connu sous le nom de Plan Arachide était un plan du gouvernement britannique pour assurer l'approvisionnement du produit agricole le plus important dans le monde, l'huile végétale. L'arachide est le nom britannique de la cacahuète. Commencé en 1950 au Tanganyika (Tanzanie aujourd'hui), il ne dura que 10 courtes années, encore une fois principalement à cause de la situation du sol. Le troisième échec a été l'invention du milliardaire américain Daniel Ludwig. Il croyait que les forêts à climat froid ne seraient pas en mesure de répondre à la demande de pâte à papier, alors il a établi une plantation d'un arbre à croissance rapide autour d'une ville appelée Jari, encore une fois dans le bassin amazonien.

Voici une citation d'un article publié en 2017 qui annonce, sans rire qu'une étude menée par des chercheurs brésiliens et britanniques, publiée par Nature, a montré que les zones inondées de la forêt amazonienne produisent entre 15 et 20 millions de tonnes de méthane chaque année - l'équivalent des émissions combinées de tous les océans.

Le GIEC a-t-il extrapolé cette valeur du niveau de celles des années de 1750? Bien sûr que non! Celle-ci,  comme la quantité de CO2 provenant de la végétation en décomposition sous la forêt amazonienne, est une autre donnée tout à fait inconnue.

Chaque valeur utilisée par le GIEC pour le CO2 des océans et de la végétation en décomposition a une marge d'erreur du fait qu'à elle seule, elle dépasse la production humaine totale.

Malgré cela, le GIEC prétend que l'augmentation annuelle de CO2 est, selon sa propre expression, très probablement de 90 à  100% pour expliquer l'augmentation annuelle du CO2 atmosphérique depuis 1950.

Cela correspond très bien à la tendance de Mauna Loa, mais la méthodes de mesures et l'instrumentation utilisée sont brevetées et contrôlées par la famille Keeling, d'abord par le père et maintenant par le fils. Ces mesures sont la source des niveaux de CO atmosphérique utilisés par le GIEC. Le père était un fervent adepte de la thèse de l'origine humaine du CO2  comme responsable du réchauffement climatique, et le fils est membre du GIEC. En outre, grâce à un subterfuge pervers pour s'assurer un contrôle de qualité des données erroné, le GIEC génère ses propres estimations de la production annuelle de CO2 humain.

Si les océans sont la principale source du CO2 atmosphérique, alors pourquoi les événements du réchauffement d'El Niño n'apparaissent-ils pas dans le rapport Mauna Loa?

Voici ce qu'en disait en 2015 Andrea Thomson, par exemple.

El Niño sert d'alibi à tout en ce moment : non seulement à relancer l'année 2015 comme la plus chaude jamais enregistrée, mais aussi comme facteur important dans l'activité des ouragans dans le Pacifique et à la disparition du corail un peu partout dans le monde.

Rien de tout cela s'est avéré exact.

Selon les témoignages, un fort El Niño s'est produit en 1998 qui a poussé les températures mondiales à un niveau élevé dans les valeurs enregistrées. Pourquoi cela n'apparaît-il pas sur l'enregistrement de Mauna Loa alors que la variation saisonnière de la couverture végétale apparaît très nettement? (Figure 3)

Mona Loa

Figure 3

Notez que cette courbe (Figure 3) provient de l'Institut Océanographique Scripps. Curieusement c'est aussi là où travaillent Ralph Keeling, propriétaire des brevets Mona Loa et le promoteur de l'alarmiste Réchauffement Climatique Anthropique,  Naomi Oreske (Figure 4).

Où sont les réflexions sur l'augmentation de CO2 en raison du réchauffement spectaculaire de l'océan et de l'augmentation de la température causée par El Nino?



Prix Nobel



Toute l'hypothèse du  Réchauffement Climatique Anthropique est la plus grande tromperie de l'histoire. Il n'est donc pas surprenant qu'il soit bâti sur la plus grande tromperie en  ce qui concerne les vraies valeurs. Il est flagrant que la présentation de toutes les données du GIEC, qualifiées de réelles dans ses rapports, est plus que honteuse.

Il n'est pas surprenant que le cinquième rapport d'évaluation du GIEC comporte une notice nécrologique à Stephen Schneider qui a cherché à justifier l'idée que la malhonnêteté était nécessaire pour promouvoir la fausse histoire du Réchauffement Climatique Anthropique dans une citation 1989 :

« D'une part, en tant que scientifiques, nous sommes éthiquement liés à la méthode scientifique, promettant en effet de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité. Ce qui signifie que nous devons tenir compte de tous les doutes, de toutes les mises en garde, des si et des mais..

D'autre part, nous ne sommes pas seulement des scientifiques mais aussi des êtres humains. Et comme la plupart des gens, nous aimerions voir le monde meilleur, ce qui dans ce contexte, se traduit par notre travail pour réduire le risque d'un changement climatique potentiellement dangereux. Dans ce but, nous devons obtenir un large soutien afin de capter l'intérêt du public. Cela implique bien sûr d'avoir une bonne couverture médiatique. Ainsi, nous devons présenter des scénarios effrayants, faire des déclarations simplifiées et dramatiques, et surtout, éviter de faire état des doutes que nous pourrions avoir. Cette double contrainte éthique dans laquelle nous nous trouvons fréquemment ne peut être résolue par aucune formule. Chacun de nous doit décider du juste équilibre entre être efficacité et honnêteté. J'espère que cet équilibre consiste à être les deux à la foi. »


Mais la dernière phrase est fausse, comme sont fausses les données utilisées par le GIEC.


Ce que veut vraiment dire Stephen Schneider, c'est que si vous étudiez la science du climat, vous devez décider de choisir la voie de l'honnêteté ou de la malhonnêteté. Nous savons, à partir des données irréelles qu'ils présentent comme des données réelles, quelle est la voie qu'ils ont choisie.


Docteur Timoty BALL


Texte traduit de l'anglais par l'Alliance pour la souveraineté de la France



Lien permanent

Partager :  

Note aux lecteurs du site

Pour apporter votre contribution ou suggérer un article, écrivez nous.





Version audio



Vidéo (Vo)




Température globale     


Relevés satellites UHA des températures globales
Nino3.4 SST anomalies - projection Nino3.4 SST anomalies - Evolution en temps réel

- Circulation atmosphérique -
Source:
earth.nullschool.net


- Etat actuel du Soleil -
Rayons X solaires:
Champ géomagnétique:


Status
Status
Etat du soleil
Source n3kl.org

- Artic (volume et épaisseur) -
épaisseur et volume de glace au pôle nord

- Artic (Superficie) -
superficie de la glace au pôle nord

- T°(Kelvin) Arctique -
degrés Kelvin en Artique
RSS Pôle Nord "Temperature Lower Troposphere" (TLT) – 1979 à aujourd'hui.
Source ocean.dmi.dk

- Masse de glace au Groenland -

Gain/perte de la masse total et journalière
Source Polar Portal’s Greenland


- Carte interactive -
volcans actifs et séismes récents
Prévision des Aurores dans l' hémisphère nord
 
Prévision des Aurores dans l' hémisphère sud


Météo du froid (VO)



« Bienvenue ! La Direction de souverainete-france vous remercie de votre visite »
Site hébergé par SAS OVH - Code du site réalisé sous © et avec la collaboration de bénévoles sans outils web  -  pour navigateurs HTML5 IE, OPERA, Chrome et firefox (1024x768 minimum)
La direction a fait les démarches nécessaire pour toutes les autorisations de publications d'images et des textes. Merci de bien vouloir signaler toutes mentions de copyright © omises. Le site et concepteurs ne peuvent être responsables ni du contenu ni des avis éventuellement exposés
X

Mentions légales



Propriétaire du site Internet "souverainete-france":
Bernard Chalumeau - Membre fondateur "Alliance pour la souveraineté de la France" (loi 1901)
BP 20 - 77411 Claye Souilly

Propriété et hébergeur : - Le nom des domaines "souverainete-france" (org, fr, com) appartiennent à M.Bernard Chalumeau - Les sites sont hébergés par SAS OVH
Important: Les droits de propriété intellectuelle afférent aux sites "souverainete-france" appartiennent à Monsieur Bernard Chalumeau.
Toute utilisation, reproduction, diffusion, commercialisation, modification de toute ou partie du site, sans l’autorisation de l'Alliance pour la souveraineté de la France est prohibée et pourra entraînée des actions et poursuites judiciaires telles que notamment prévues par le code de la propriété intellectuelle et/ou le code civil.

Objet statutaire de l'Alliance pour la souveraineté de la France (J.O du 31/01/1998) : L’ALLIANCE POUR LA SOUVERAINETE DE LA FRANCE est un cercle de réflexion politique, économique, culturelle et sociale.
Elle a notamment pour but de réunir et de coordonner l’action et la réflexion de ses membres, de contribuer au débat public par des études et des analyses, particulièrement par l’édition et/ou la réunion de textes de référence de ceux qui tiennent à l’indépendance nationale (législative, politique, institutionnelle, administrative, territoriale, militaire, diplomatique, énergétique, fiscale, patrimoniale, économique, monétaire, bancaire, industrielle, commerciale, agricole, écologique, numérique, culturelle, linguistique, sociale, et autres), au respect de la souveraineté de la France qui est « une, indivisible, inaliénable et imprescriptible » et du principe de la compétence de la compétence.
L’ALLIANCE POUR LA SOUVERAINETE DE LA FRANCE propose des alternatives à toute démarche, à tout traité, à tout acte, projeté ou existant, qui contreviendrait à ces principes au sens des membres de l’association, ou à ceux de la Constitution de la Vème République approuvée par référendum, norme suprême du peuple français, étant entendu que tout texte adopté par le biais d’un référendum ne peut être modifié ou abrogé que par référendum.
L’ALLIANCE POUR LA SOUVERAINETE DE LA FRANCE a vocation à conduire sa réflexion et son action tant au plan national qu’international.
Elle promeut l’unité de la Nation française, de son identité et de sa culture, et la pérennité des français en tant que peuple, par le respect de la protection universelle de tout humain.
Elle diffuse les résultats de ses réflexions à la population ainsi qu’aux décideurs, y compris politiques, par tous moyens de communication usuels, sans restriction, et notamment par le biais de son site Internet.
Elle agit par ses propres moyens et par ceux des associations adhérentes.

Note concernant les cookies:
Ce site utilise les cookies pour son bon fonctionnement. Pour en savoir plus
Toute données enregistrées lors d'une adhésion dont @ip sont traitées en toute confidentialité avec droit de consultation/rectification par l'intéressé