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Le 18-02-2012
La dette une arme de guerre mise en oeuvre par les collabos pour détruire les nations de l'intérieur.
Les conséquences des manoeuvres " américanosinomondialistes " au moyen orient bouleversent des équilibres déjà précaires. L'invasion de l'Irak pré programmée, bien avant les années 2001 dans le cadre d'échanges entre responsables du Pentagone, portaient sur de vastes opérations touchant de nombreux pays et notamment outre l'Irak , La Syrie, Le Liban, la Lybie, l'Iran, la Somalie, le Soudan entre autres?
Nous sommes en 2011 et chacun peut constater le degré d'évolution de ces visées de main mise sur les principales ressources connues en hydrocarbures, de la planète au profit prioritaire sinon exclusif, du capitalisme pétrolier et financier anglo saxon et mondialiste. Ainsi après l'invasion de l'Irak et les dramatiques conséquences qui en découlent pour ce peuple, laissé en proie aux déchirures religieuses et ethniques entre Chites,Sunnites et Kurdes, et qui vit dans une sanglante et permanente atmosphère de guerre civile, alors que l'essentiel de ses ressources pétrolières est exploité au profit de ses envahisseurs américains.
Depuis nous avons vécu la chute du régime Tunisien, puis, de celui de l'Egypte, de la Lybie dont le dictateur voulait adosser sa monnaie à l'étalon or ce qui ne pouvait que soulever les fureurs vengeresses des maitres du monde voyant ainsi mis en cause le piège monétaire savamment concocté pour engloutir les nations sous des montagnes de dettes constituées de monnaie de singe issue de l'exploitation hystérique de la planche à billets, désormais affranchie de toute contrainte, pour les délices de l'affairisme spéculatif.
Que résulte t il pour le moment de tout cela ?
La Tunisie déstabilisée ne parvient pas à remettre son économie en marche. Des hordes de miséreux plus ou moins mal formés déferlent sur Lampedusa et envahissent l'Europe déjà submergée par les flux migratoires en provenance d'Afrique du Nord, et de l'Afrique sub saharienne.
L'Egypte voit sa société investie par les frères musulmans et l'intégrisme islamique qui veut lui imposer la Charia et la nuit des temps.
La Lybie subira le même sort. ( C'est chose faite ! )
A son tour la Syrie est secouée par des soulèvements que le régime tente d'étouffer dans une sanglante et brutale répression achevant de le décrédibiliser. Mais quel que soit l'épilogue on peut sans trop de risque imaginer voir une bonne partie de ce " printemps arabe " loué par des médias aux ordres, se transformer en cauchemar islamique, pour des populations manipulées auxquelles on a fait croire à la liberté et, à la démocratie et que l'on a agitées en un combat douteux.
Qu'en sera-t-il pour cette partie et le reste du monde ? Quelles conséquences pour l'occident ?
Tout se passe comme si alors qu'en Orient les conflits se déclenchent partout mais aussi en occident, ou de nombreux états englués dans les filets du piège de l'endettement voyaient leur stabilité économique et sociale leur échapper progressivement et comme si il n'y avait pour eux d'autre solution que de s'enfoncer toujours plus avant dans ce gouffre de l'endettement qui les dépouille progressivement de ce qui leur reste d'indépendance et de liberté.
Tout se passe comme si un empire avait décidé de reconfigurer son système.
Au XVIII ème siècle John Adams ne nous rappelait il pas " Il y a deux manières de conquérir et d'asservir une nation . L'une est par l'Epée. L'autre par la dette." N'est ce pas ce que nous voyons sur des théâtres différents du monde se dérouler sous nos yeux ?
Il n'est nullement exclu que la déstabilisation de la Syrie soit la première phase d'un projet d'invasion de l'Iran. Cela parait de plus en plus évident ! Le suivisme de N.Sarkozy qui a réintégré les forces françaises sous le commandement de l'OTAN met notre pays dans une situation particulièrement dangereuse en cas de conflit mondial. En face du bloc américano israélien se trouveront les gens du BRIC dont la Russie et la Chine. Une centaine de nos soldats sont allés mourir en Afghanistan. Mais ce serait infiniment plus grave.
Il semble bien si l'on s'en tient aux déclarations du sénateur américain Lindsay Graham ( membre du comité sénatorial pour les forces armées ) que certains souhaitent des interventions en Syrie sous le couvert de préoccupations humanitaires et au nom du désormais omni présent droit d'ingérence. Ainsi des troupes pourraient prendre pieds sur le sol Syrien sous le prétexte " de protéger les civiles " Nous avons vu se déployer sous nos yeux cette stratégie au Kosovo aux dépens de la SERBIE afin de la charcuter et de permettre " l'indépendance " d'un Kosovo livré à la stratégie régionale du Pentagone qui n'a pas tardé a y installer une énorme base militaire. Qu'est ce que tout cela peut bien cacher ?
Le porte parole de la maison blanche Jay Carney ne faisait il pas savoir que " par égard pour la stabilité, Washington ne souhaitait pas, parlant de Bachar Al Assad, qu'il demeure en Syrie " Accusant ainsi le président Syrien d'être responsable de l'instabilité. Cette interprétation ne manque pas de cynisme surtout si l'on sait que le Mossad isra‰lien a fourni un soutien clandestin à des groupes salafistes radicaux, agissant au sud de la Syrie au début du mouvement de contestation dès la mi- Mars à Daara.
Alors qu' en Syrie c'est la subversion et le glaive qui paraissent comme en Lybie avoir été choisis, pour asphyxier l'économie, et mettre le pays à genoux, c'est l'endettement, qui constitue l'arme de destruction, avec les complicités internes, préalablement acquises, en occident. Mais au final le résultat est le même : la mise sous tutelle et donc la perte de souveraineté et d'indépendance c'est à dire de liberté C'est ce que vivent les Grecs, et qui menace des pays comme le Portugal, ainsi qu'à plus long terme, l'Espagne, l'Italie, et la France particulièrement dans le collimateur Américain.
En ce qui concerne le moyen Orient et en raison des enjeux, on ne peut éluder les réactions inévitables de puissances telles la Chine et la Russie que cette main mise sur les sources d'approvisionnement énergétiques, ne peut rassurer sur leur avenir. Déjà le président Medvedev a contesté les analyses occidentales de la situation en Lybie et la Russie refuse le principe d'une décision de l'ONU quant à une éventuelle intervention en Syrie, souhaitant éviter les prétextes invoqués pour l'agression contre la Lybie. La Russie qui considère Damas comme une tête de Pont au Moyen Orient, n'ignore pas que les prétendus mouvements de contestation pacifistes constitués de groupes paramilitaires islamistes sont armés de mitrailleuses lourdes et disposent d'une logistique qui ne peut venir que de l'extérieur.
En fait la coalition mondialiste considére elle, que la déstabilisation du régime Syrien et l'invasion ainsi justifié de son territoire pourrait permettre l'établissement d'une tête de pont préalable à l'invasion de l'Iran.
Ce serait alors pour de bon la déstabilisation en profondeur de la région, à laquelle Bachar Al Assad n'aurait évidemment rien à voir, mais dont il servirait de bouc émissaire.
Cette politique hasardeuse ne manque pas de faire naître des tensions graves entre les occidentaux et les membres du BRIC sans parler du monde arabe. C'est une porte ouverte sur des risques de troisième guerre mondiale.
Les répercussions pour le monde sont incalculables. Ainsi dans les pays occidentaux et en Europe en particulier et notamment en France, des populations immigrées insatisfaites et haîneuses agitées à l'intérieur, soutenues par les gouvernements autochtones souvent complices, et de l'extérieur, comme celles de notre pays, peuvent elles au nom de la solidarité islamique, se soulever et provoquer de graves désordres créant des situations de guerre civiles susceptibles de s'étendre à l'ensemble de l'Europe.
Dans de telles perspectives les autochtones doivent se préparer outre des difficultés économiques très graves à vivre des situations conflictuelles douloureuses et sanglantes que seule, une gouvernance souveraine, animée par un solide sentiment national et une détermination farouche, permettraient d'atténuer puis d'inverser en adoptant des politiques adaptées et conformes aux intérêts des nations et de leurs ressortissants.
Avec les pantins qui nous gouvernent depuis quarante ans, dont la finance internationale tire les ficelles, nous n'avons aucune chance d'échapper à ce désastre. Les valets de l'UMPS servent leurs maîtres avec zèle.
JD Caton
France libre