Europe
Le 16-06-2017 par B. Chalumeau -
UE - M. Barnier invente la Brexit taxe! Le 29 mars 2017, le Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord adressait au Conseil sa notification l'informant de sa décision de quitter l'Union, conformément aux dispositions de l'article 50 du traité de Lisbonne. Ce faisant, ses dirigeants ne pouvaient imaginer dans quel traquenard ils engageaient leur pays (1). Le choc en retour n'allait pas tarder ! Et quel choc ! Le Conseil a donc désigné Michel Barnier comme négociateur au titre de l'application du fameux article 50 dont la perversité et la nocivité vont apparaître maintenant en pleine lumière à l'occasion de la tentative de retrait du Royaume Uni de l'Union. « Michel Barnier pense que la facture de sortie pourrait être réduite par un accord de transition, selon lequel le Royaume Uni continuerait de payer la totalité de sa part du budget de l'union même après l'avoir quittée ! » Hallucinant ! Bien qu'il s'en défende, il s'agit bien, pour lui, d'infliger une lourde amende, une lourde taxe, une «Brexit Taxe », au Royaume Uni qui a eu l'audace de se prononcer pour quitter l'union ! Parallèlement, il adresse un message dissuasif à tout Etat membre qui pourrait avoir l'intention de suivre la voie de l'indépendance dans laquelle le Royaume Uni s'est engagé. Mais ce n'est pas tout ! Pour le compte du Conseil de l'Union, il émet un document daté du 3 mai 2017, composé d'un « Exposé des motifs », avec des exigence extrêmement floues pour certaines, sauf celles relative à la taxe que devrait payer le Royaume Uni pour sortir, et d'une « Annexe » où l'on évoque une seconde étape de négociations (point 10), sans indiquer ce qui y serait négocié ! Comme d'habitude, on reste dans le flou ! Mais nombre d'exigences figurant à cette Annexe méritent d'être soulignées :
Et si un autre Etat membre tel que la France, par exemple, s'engageait dans la même voie ? Dans ces conditions comment l'Union pourrait-elle continuer de fonctionner ? Les commissaires doivent absolument tout mettre en oeuvre pour éviter cela !
- Mais, en fait, ce fameux « accord de retrait », c'est quoi juridiquement parlant, dès lors que l'Union comme le Royaume Uni disposent chacun de la personnalité juridique? Quelle peut être sa force contraignante in fine? Tout semble se passer comme si le Royaume Uni, une fois hors de l'Union devait respecter maintes dispositions imposées par l'Union comme s'il était toujours dedans !… Voilà à quelles contraintes s'expose le Royaume Uni en s'engageant dans la négociation prévue à l'article 50 ! Voila à quelles contraintes s'exposerait la France ou tout Etat membre de l'Union qui s'engagerait dans cette funeste voie ! Le mode de retrait du Royaume Uni par la voie de l'Article 50, tel qu'évoqué par le document de l'Union du 3 mai 2017, ne doit pas faire jurisprudence, car l'Union n'est pas compétente pour modifier le droit international ni le droit interne de tout Etat membre désireux de la quitter. On ne peut pénaliser un Etat membre d'une organisation internationale que conformément aux dispositions écrites dans les statuts de cette organisation auxquels l'Etat membre a souscrit lors de son adhésion. Tout le reste n'a aucun sens ! La souveraineté du Royaume Uni, hors de l'Union, doit être respectée. Montrant l'exemple à la terre entière, en 1940, le Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, fut le tout premier Etat à faire barrage à l'hégémonie d'Adolf Hitler, malgré les bombardements, les douleurs, les malheurs qu'il dut supporter jusqu'à sa libération. Il ne va tout de même pas aujourd'hui capituler devant les injonctions de la Commission de Bruxelles ! Et si cet article 50 était bien un subterfuge laissant croire aux Etats membres qu'ils peuvent sortir librement de l'Union alors qu'ils ne le peuvent pas par ce biais. Alors, ne serait-ce point le piège que nous avons si souvent évoqué ? Aussi, par solidarité avec le peuple du Royaume Uni, l'Alliance pour la souveraineté de la France lui suggère une proclamation du type suivant, ne dérogeant pas au droit international, dont il peut s'inspirer pour en finir avec cette question : PROCLAMATION (2) Nous, peuple du Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, considérant :
Par le Premier Ministre de Sa Gracieuse Majesté Elisabeth II, reine du Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord. Bernard CHALUMEAU. (1) Traquenard que nous avons largement dénoncé ici, par exemple dans notre article du 21 mars 2017 « Scellons notre rupture avec l'Europe de Bruxelles ! » (2) Á compléter par les dispositions constitutionnelles propres au Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord. Lien permanent Note aux lecteurs du site
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